La messe semblait dite à Bruxelles : il faut considérablement réduire les ambitions d’une PAC budgétivore puisqu’elle ne sert plus à grand chose. Les objectifs des années 60 sont atteints et les réformes libérales engagées depuis Mac Sharry en 1992 ont été un succès. Nos stocks sont à zéro et nous exportons sans soutien.
Il ne reste plus qu’à réduire en douceur les budgets pour les allouer à de nouvelles politiques de croissance durable davantage en phase avec la modernité et les demandes de nos concitoyens… C’était il y a trois ans… une éternité… depuis les prix ont flambé en 2007 ressuscitant le fantôme de la rareté et se sont effondrés en 2009 engendrant sans doute la pire crise agricole de toute l’histoire de la PAC.
L’ambiance est donc aujourd’hui tout autre dans les couloirs Bruxellois…
On entend des propos du style : le commissaire souhaite des agriculteurs sur tous les territoires de l’Union… il faut différents types d’agriculture… Il faut une sécurité alimentaire… L’agriculture est productrice de biens publics dont l’emploi… Quelle régulation des marchés ? …
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